Mounas Tété
zikclub
Nouvel Age D'Or de La Musique Camer Part III
À quand un age d'or pour cette nouvelle école ?
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Après avoir examiné dans la partie I l’évolution de la musique urbaine Camerounaise au fil des deux dernières décennies, et dans la partie II les deux académies de la nouvelle école de cette musique urbaine aujourd’hui, il est temps de proposer des approches qui pourraient rendre à la musique Camerounaise sa place d’excellence sur les scènes nationales et internationales.
Les artistes
- Ne pas faire l’erreur de vouloir utiliser les mêmes ingrédients que nos anciennes gloires, les époques ont évoluées. Quand j’écoute par exemple ‘Piego Hela’ d’André-Marie Tala, j’ai comme l’impression que l’Artiste avait "infusé" l’environnement de l’Ouest Cameroun : leurs tenues, leur musique (Mangambeu, Tchamassi), leurs activités champêtres, leur mentalité de l’effort… Puis aurait "expulsé" tout cela de son corps via ses instruments de musique, créant un son unique…
- Ne pas faire l’erreur de vouloir reproduire les classiques de la musique occidentale car tous ces "Classics" soit sont le fruit d’une inspiration spontanée et géniale d’un ou plusieurs musiciens, soit racontent une histoire précise.
- Prendre conscience des réalités et des mentalités actuelles, et entreprendre de créer quelque chose de performant (vocalement et/ou lyriquement) tout en restant authentique.
Toto Guillaume à propos des BlackStyl : « La rencontre a été possible parce qu’il aurait fallu qu’il y ait déjà à l’époque des jeunes camerounais qui avaient 15-18 ans qui avaient foi en la culture camerounaise. (…) La majorité des musiciens de l’époque, en passant par nous-mêmes, étaient tournés vers ce qu’on appelle Jazz, Rythm & Blues, et la Rumba Congolaise. Nous nous sommes dits : il y a des richesses immenses dans ce pays, comment nous en imprégner et les magnifier ? »
Les réalisateurs et les promoteurs
- Plus de musiciens au cœur de la production. En effet la "magie" de la musique ne réside pas entre les mains chanteurs ou rappeurs, mais de celles des Musiciens (ceux-là qui transmettent les émotions et racontent des histoires à travers la Musique).
- Actuellement la crise fait en sorte que seuls des jeunes têtus (ou au chômage) et surmotivés se lancent dans le showbiz. Il faudrait de vrais producteurs qui s’attèlent à aller creuser et dénicher des surdoués de la rime (Rap/Slam) et des chanteurs et chanteuses aux God-gifted voices, et prendre le temps de les polir. Je parie que la « nouvelle Charlotte Mbango » est en train de perdre son temps à faire stage pro dans un établissement de microfinance à Yaoundé ; et le « nouveau Ben Decca » à taffer pour 100.000 FCFA le mois quelque part à la Zone Industrielle.
- Entre 2013 et 2014, la chanteuse Gasha proposait des œuvres géniales et était même sacrée "Best Female Central Africa" aux AFRIMMA 2014. Depuis, elle a disparu des radars. Un talent doit-il attendre que le "Prix Découvertes de RFI" le propulse à l’international (Kareyce Fotso) avant de réussir par ricochet à percer au Cameroun ? Nos promoteurs devraient prendre plus de risques, sans quoi, plus d’étoiles s’éteindront dans l’underground camerounais.
Les médias
- L’Etat et les médias doivent désormais éduquer musicalement le publi en mettant en valeur tout ce qui est génial dans le vivier national.
- Si 15% des médias pouvaient capter l’essence de l’album ‘Mboko God’ c’est que vraiment...
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